Le Cricket en Inde

Quelques heures en Inde suffisent à s’en persuader : les Indiens sont absolument fanas de Cricket. Lorsque deux Indiens ne parlant pas la même langue se rencontrent, ils commencent invariablement par se chambrer, dans un anglais parfois approximatif, sur leurs équipes de cricket respectives.
De même lorsqu’ils rencontrent un Anglais, un sud-Africain, ou pire un Pakistanais, leurs ennemis jurés.

Les équipes de la Indian Cricket League, crée il y a à peine un an, se distinguent par leurs noms simples et modestes comme comme les Mumbai Champions, les Chennai Superstars ou autres Delhi Giants.

Le fait d’être français, patrie de football, prive les chauffeurs de taxi de leur sujet de conversation de prédilection et provoque invariablement un laconique : « aaah, Zidane ».

Il existe de nombreux indices de cette passion du Cricket :

• La télévision indienne diffuse en continu des matchs de Cricket. L’intérêt du cricket est qu’il ne se passe absolument jamais rien d’intéressant. Ce qui permet aux chaines de diffuser une page de publicité tous les trois Bowlings (ou lancers).

• Les téléphones portables (ceux que j’ai testés) sont tous équipés, non pas du fameux Free-Kick ni du Snake, mais de « Cricket » une appli qui m’a par ailleurs permis de comprendre les règles de ce jeu ancestral.

• Toujours sur les portables, lorsque l’on consulte son crédit téléphone, Vodafone nous offre également les derniers résultats de la Indian Cricket Premiere League.

• Les journaux, presse ou TV, parlent inlassablement des matchs et des scandales secouant le Cricket indien.

CRICKET SCANDALS

Cheerleaders Show They too Much Skin?

statue-pom-pomC’est le débat du moment, des politiques veulent faire interdire les défilés de pom-pom girls lors des matchs car elles ne représenteraient pas l’esprit indien. Les supporters eux, ne veulent pas entendre parler d’une suppression de leur petit cadeau hebdomadaire. Il faut dire que les pom-pom girls made in India valent le détour…

A slap in the face of  Indian cricket

C’est le grand scandale du moment, le joueur vedette des « Mumbai Indians », Harbhajan Singh’s, surnommé « Turbanator » en raison de sa confession sikhe, a été suspendu 11 matchs pour avoir giflé un adversaire hier lors du match contre les Punjabin Mohali.

Turbanator est un peu le Zidane local, véritable idole aussi connue pour ses nombreux coups de sang. Le débat fait rage : Sreesanth, comme Materazzi, l’avait il bien cherché ? Oui affirment les spécialistes, « Sreesanth pouvait s’y attendre ».

Bien fait pour sa gueule alors !

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