Y’a des jours comme ça…

Y’a des jours comme ça où tout ne va pas pour le mieux, Y’a des jours où tout part en couille, tout coule…

Ben moi c’était hier…

Tout a commencé le matin quand à 8 h 10, je me fais réveiller par l’emmerdeur de service, qui vend sous ma fenêtre, des bouteilles de flotte en plastique : « Pani Hai !!!» (J’ai de l’eau).

Mais bordel où c’est que j’ai mis mon flingue ?

Ensuite petite douche bien froide car, comme tous les matins, je me tape la coupure de courant de 9 heures quand je suis en plein sous la douche !

Il faut savoir qu’il y a 3 coupures de courant de 2 heures tous les jours en ce moment à Pune. Ceci dit, des fois c’est pire. Quand je suis déjà dans l’ascenseur au moment de la coupure et reste bloqué dedans par exemple…

Sur le chemin du retour après une journée de travail pénible, à court d’argent je me rends au distributeur. Et là, le trou ! Impossible de me souvenir de mon putain de Pin Code ! J’ai tenté presque tous les codes possibles (les trois essais, ça n’existe pas en Inde). J’ai dû tenter les 10 000 possibilités.

J’ai même appelé en France la seule personne qui aurait été capable de se souvenir de mon code, mon pote David… Mais non. Rien à faire !

Pas fichu de me rappeler 4 chiffres !

Saloperie de Kingfisher !

Me voilà donc toujours en rade de thunes et bientôt en rade d’essence. J’ai déjà plus qu’une idée en tête : mon lit.

Je passe ensuite chez le fourreur de matelas, à qui j’ai commandé un lit double, un vrai (quand on voit la taille d’un lit double indien, un mètre dix de large, on ne s’étonne plus qu’ils soient 1 milliard). Ce dernier me sort le traditionnel : « Solly sir, it will ready tomollow evening »…

Je rentre chez moi, me bats avec un cafard géant en train de pondre dans mon verre à dents et repars chez Guillaume. Sur la route, je tombe en panne d’essence, comme prévu. Antoine me propose alors de pomper dans son réservoir.

Je me saisis du tuyau, respire un bon coup et paf, une grande rasade de mélange pour moteur deux-temps dans le bide ! Je suis resté comme un con à vomir pendant à peu près 2 heures jusqu’à ce que les copains me poussent à aller aux Urgences…

Je vous passe la gueule des urgences de Pune.

Bilan, une radio des poumons, une piqure à côté de la veine (aujourd’hui j’ai le bras à Nadal) et un sirop infect à boire…

Retour a la maison vers 2 h du mat…

Y’a des jours comme ça !

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