Hangovered Sunday…

Le week-end a débuté par un évènement extraordinaire, je me suis réveillé la tête dans le cul, ça ne m’était pas arrivé depuis hier.

On a fêté dignement le départ de papa Guillaume la veille…

Après un bon petit déjeuné avec Anna et Belune qui s’occupent bien de nous, départ pour Lonavla et les fameuses Karla Caves…

Train de banlieue bondé et miteux, nuages menaçants et paysages verdoyants. Le désertique Maharashtra de mon arrivée a incroyablement verdi en quelques mois.

Ascension de la colline par le petit chemin de pierre. Les rizières de la vallée se perdent dans la brume… À moins que ce ne soit dans les émanations résiduelles de mes poumons et de mon esprit hagard. Les caves sont une sorte de temple, taillée dans la roche. Très primaire. Très ancien.

Une jolie cascade fait le bonheur des jeunes Puneites, l’eau de la rivière est bien plus chaude que la pluie.

On marche un moment dans la jungle mais on n’y voit pas de singes, dommage.

De retour à l’appart en fin d’après-midi pour une petite tête dans la piscine, nous trouvons Pune inondée de soleil.

On enfourche alors nos motos et on grimpe observer le coucher de soleil sur la ville du sommet de la colline. On y voit les étoiles pour la première fois depuis longtemps. Et puis on voit la ville la nuit : lumières éparses à perte de vue, autoroutes bondées, lointains bruits de Klaxons. Des feux d’artifice éclatent un peu partout. C’est un jour de fête. Pour la naissance de je ne sais quel dieu. La lune est cachée, Mars nous contemple.

Le fameux festival est aussi impressionnant vu d’en bas. Une foule immense danse et crie. On s’approche de l’épicentre mais c’est la panique. La présence de 2 blancs et surtout de 3 blanches, au milieu de cette foule en transe provoque une scène d’hystérie. Les gens nous touchent, tripotent les filles, nous encerclent et nous interpellent. Les miliciens paniquent et frappent allègrement les curieux qui nous approchent de trop près. On s’éloigne rapidement…

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